mardi 22 juillet 2014

Elle est là aujourd'hui

Aujourd'hui 22 juillet et Mardi 5 août prochain de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h


Conformément à sa vocation, la Caravane du Sport proposera la pratique de 10 activités sportives encadrées par trois éducateurs sportifs : baseball, sport boules, athlétisme, tchoukball, parachute, ball bouncer, ultimate, parcours de motricité, tir à l'arc, acrobatie à travers les arts du Cirque.


En cliquant sur le lien ci-dessous, on trouvera des détails sur cette action.


Rappel historique

Lionel Banteaux nous rappelle que la Caravane du Sport a été initiée par la municipalité, du temps où il s'en occupait. Il y a en général 2 séances pendant les vacances d'été (ce qui est le cas encore cette année) qui se déroulent sur une journée.
Cela existe depuis 5 ans et a remplacé les journées dites “Sports vacances”.
Le dispositif initial date de 1989 et a été mis en place à l'initiative de Roger BAMBUCK (Recordman du monde du 100 m. et du 4x100 m.), alors Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports.

Actuellement

Bien entendu cela a pris des formes diverses depuis cette époque, et, aujourd'hui, c'est l’ADESS (Association pour le Développement des Emplois Sportifs et Socioculturels), qui gère cela. L’ADESS est une association départementale dont la mission est de créer et développer de l’emploi à temps et financement partagés entre plusieurs utilisateurs. En fait, elle fournit des emplois sportifs et socioculturels à ceux qui en ont besoin, en simplifiant la gestion administrative aux associations, collectivités et autres établissements dans les métiers de l’animation sportive, culturelle et touristique.
Ainsi par exemple, les maîtres nageurs de la piscine sont fournis par cette association.



Les "nouveaux " sports

Quelques-unes des activités proposées paraîtront sans doute bizarres, voire improbables aux béotiens que nous sommes (nous parlons naturellement de la Collégiale de l'Échauguette) mais ce sera l'occasion de découvertes certainement très intéressantes.

Le sport-boules 

Encore appelée Boule Lyonnaise, jeu de boules, jeu National, La Lyonnaise, jeu lyonnais ou La Longue par confusion avec le jeu provençal. Le nom de sport boule donné à cette activité remonte à 1981. C'est donc bien une activité sportive d'origine lyonnaise. C'est un sport d'équipe qui consiste à placer le maximum de boules le plus près possible d'une petite sphère de bois servant de but. La Fédération française du sport-boules comptait 64 900 licenciés en 2009.


Les joueurs choisissent leurs boules en fonction de la taille de leur main, de leur poste et de leur technique. Ce choix doit cependant s'opérer dans certaines limites : le diamètre de la boule varie de 90 à 110 mm (mais les boules de plus 100 mm sont très rares), et son poids doit être compris entre 900 et 1 200 g. Elles sont donc sensiblement plus lourdes que celles de la pétanque. La distance étant également plus grande, l'effort impulsé doit être plus important, ce qui explique la course nécessaire avant le lancer, permettant de gagner de la vitesse. Pour les catégories féminines (88 mm) et d'âges inférieurs à 15 ans, il est autorisé des boules plus petites et plus légères. Les boules sont constituées de bronze (avec ou sans remplissage). Ces boules doivent être bien équilibrées, et le plombage, qui consiste à ajouter une petite charge sur l'une des faces de la sphère, est interdit.


Le Tchoukball 

C'est aussi est un sport d'équipe qui vient de Genève et de La Chaux-de-Fonds en Suisse. Le but de son inventeur était de créer un sport sans risques ou à faibles risques de blessures, et facile à jouer, pour amener les gens à avoir une activité physique.



L'objectif du jeu, sans entrer dans les détails des règles, est un mélange de volley-ball, de handball et de squash : on marque des points en faisant rebondir un ballon (ressemblant par sa taille et sa surface à un ballon de handball) sur une sorte de trampoline, appelé cadre, qui est installé à chaque extrémité du terrain, de telle sorte que l'adversaire ne puisse rattraper le ballon par la suite.

Le beach-tchoukball

Le beach-tchoukball se joue avec des équipes formées de seulement cinq joueurs, sur un terrain de 11 × 22 m ; toutes les autres règles sont identiques à celles de la version en salle du tchoukball.


Né sur les plages du Brésil, le beach-tchoukball est une variante que la Fédération internationale de tchoukball essaye aussi de développer largement. Son caractère estival et festif, ainsi que le côté pratique d’une discipline qui peut se jouer sur sable ou même sur herbe, lui assurent un grand potentiel de développement. Les premiers championnats du monde de beach-tchoukball se sont tenus à Genève (Suisse) en juillet 2005, réunissant des équipes de dix nations différentes (Suisse, Taïwan, Canada, Brésil, Autriche, Hongrie, Belgique, France, Grande-Bretagne…). Près de vingt mille personnes ont assisté aux différents tournois, qui ont été remportés par Taïwan chez les hommes et les femmes (avec à chaque fois une victoire en finale contre le Canada), ainsi que dans la catégorie juniors.


L'ultimate 

Il s'agit d'un sport collectif utilisant un disque opposant deux équipes de sept joueurs. C'est une sorte de Frisbee, mais il était impossible d'utiliser ce nom que tout le monde connaît sur les plages du monde entier car c'est le nom du créateur de ce disque. 

L'objectif est de marquer des points en progressant sur le terrain par passes successives vers la zone du but adverse et d'y réceptionner le disque. 


L'ultimate se pratique dans sa version la plus courante sur terrain en herbe à l'extérieur (7 contre 7), mais peut aussi se pratiquer sur un terrain de handball (intérieur, 2 équipes de 5 joueurs), ou sur la plage (5 contre 5). Les règles sont légèrement aménagées lorsqu'on souhaite le pratiquer en gymnase ou sur plage. 




On y retrouve plusieurs divisions : open (aucun impératif de sexe; il n'existe pas de catégorie masculine, mais la division open y est tout de même souvent assimilée), femmes, mixte (4 hommes/3 femmes ou 4 femmes/3 hommes). Il existe également des divisions selon les âges : junior, adulte, master et grand master.


A noter que l'ultimate est un sport sans contact. Les contacts physiques ne sont pas autorisés.De plus, il n'y a pas d'arbitre. Chaque joueur a la responsabilité de veiller au respect des règles concernant les fautes et les lignes délimitant le terrain.


Pourquoi cet engouement ?

Alain Phily, en tant que professionnel de l'enseignement du sport, nous confiait que la plupart de ces « sports » nouveaux ne comportent pas de contacts physiques entre les joueurs et, le plus souvent, il n'y a pas non plus d'arbitre, ce qui évite des décisions éventuellement sources de conflits. Les « encadrants » veillent aux règles du jeu et forment les joueurs à s'auto-arbitrer sans violences inutiles.

C'est beaucoup plus sécurisant, à la fois pour les élèves et leurs enseignants. Les risques liés aux contacts physiques sont en principe supprimés et la responsabilité des enseignants beaucoup moins souvent engagées.


Bref, nous irons voir cela le 22 juillet et le 5 août sur le stade Audinet.

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