Une exception donziaise

Si vous empruntez la rue d’Osmond en provenance de la rue du Général Leclerc, ne vous avisez pas de lever la tête en arrivant devant la poste. 

Vous verriez en effet une sorte de serpillière plus ou moins informe pendant lamentablement au bout d’une hampe rouillée.

En regardant bien on s’aperçoit qu’il s’agit d’un drapeau français qui, à l’évidence, a fait la guerre de 14 et plus probablement celle de 70 : il est crasseux, les couleurs passées, le blanc est grisâtre et le rouge en lambeaux, complètement déchiré. À noter qu’aucun pays au monde n’oserait laisser son drapeau dans un tel état sur un service public !

Comme de bien entendu, on a peu de chances de trouver des responsables pour une telle situation. Mairie, Communauté de Communes, Département, Direction de la Poste, etc. tout ce petit monde va botter en touche et exciper de son absence de responsabilité et de son manque d’argent ! 

En attendant, à l’Échauguette, nous avons mal à la France. C’est tout.

Petit complément à la Folle Journée

Le Conseil Départemental de la Nièvre recherche chaque été des événements intéressants à filmer. 

Notre ami Gilles Guesset, consultant mandaté par le Conseil pour aider les Associations dans leur développement numérique a réalisé ce sympathique petit film que vous découvrirez en cliquant sur le lien ci-dessous

https://youtu.be/YA94dYBK-Vo

Donzy cosmopolite

On entend parfois à Donzy des réflexions du genre : « on n’est plus chez nous… » 

Bien entendu, il s’agit plutôt de remarques provenant de personnes d’un certain âge qui souhaiteraient, en leur for intérieur, que rien ne bouge autour d’elles. Mais, voilà, le monde bouge, de plus en plus vite d’ailleurs. Des Donziais voyagent beaucoup, de nombreux étrangers viennent se promener dans la région…

Jin, Sophie, Marte et son fils Eskil

Une Donziaise qui vit la moitié du temps au Pérou a reçu récemment deux amies, une Chinoise et une Norvégienne accompagnée de son fils.

Marte, la Norvégienne, nous a expliqué ce qu’elle trouvait à Donzy et pourquoi elle aimait y venir.

Quant à Jun GUO, elle nous a laissé un petit texte en Chinois que nous reproduisons bien volontiers ci-dessous

美丽的Donzy，因为我爱的Donzy人而充满魅力和活力。十三年前第一次来看望我的好友Sophie，与Donzy结

缘。现在因为工作关系经常到处旅行，但是每次回来Donzy我的好友家都能找回这份难得的宁静和亲切感。

无论我身在何处，Donzy都在我心中。

Nous nous sommes dit, à l’Échauguette, que tout le monde ne parlait peut-être pas couramment le Chinois à Donzy. 

Voilà donc ce qu'elle nous a expliqué :

Le beau Donzy est plein de charme et de dynamisme grâce à mes Donziais préférés.

Il y a 13 ans j’ai ressenti beaucoup d’affinités avec Donzy lors de ma première visite chez ma chère amie Sophie.

Maintenant à cause du travail je voyage beaucoup et souvent mais à chaque fois que je reviens chez mon amie a Donzy, j’arrive à retrouver cette rare sérénité et cette proximité.

Où que je sois dans le monde il y a un peu de Donzy dans mon cœur

JIN GUO

Vous trouverez les explications de Marte en cliquant sur le lien ci-dessous

https://youtu.be/QG0JkdWEU-Q

Un vide grenier toujours sympathique

A taille humaine, c'est un bon but de promenade pour un dimanche.

Et on peut même y faire des affaires car il y a toujours des petites choses à chiner.

Donc, à dimanche !

Un monde à découvrir

Pendant 10 jours, on pourra voir à la Chapelle de Corbelin une intéressante exposition présentant des mosaïques d’artistes professionnels et amateurs.

Il y aura des animations et notamment des conférences qui permettront de mieux connaître cet art ancestral qui reste malheureusement quelque peu marginal dans la « production » artistique actuelle.

Sait-on notamment que la mosaïque a vu le jour il y a quelque 6 000 ans en Mésopotamie (aujourd’hui en Irak) et qu’il y a quelques lieux dans le monde où elle s’est particulièrement épanouie.

Ravenne en Italie. Ses mosaïques antiques sont célèbres dans le monde entier mais Ravenne est aussi un lieu de création de mosaïques contemporaines où on trouve des artistes mondialement connus.

Madaba en Jordanie.

En Algérie, plusieurs lieux présentant des mosaïques romaines (notamment une importante collection au musée national de Cherchell)

En France, on trouve de nombreuses mosaïques romaines et du Moyen Âge dans de nombreux musées et lieux de tradition

On en trouve aussi, bien entendu, en Espagne, Grèce, Italie, Belgique, Angleterre, Syrie, Maroc, Turquie, etc.

Une belle journée pour une belle brocante

En ce 12 juillet, le temps était beau et chaud, incitant tout un chacun à venir se promener tout au long des stands largement achalandés.

 Les amateurs chinaient ;

les vendeurs discutaient les prix et vendaient ;

les promeneurs déambulaient ;

certaines et certains reposaient leurs pieds fatigués chez Didier, pendant que d’autres,assoiffés et affamés, venaient se restaurer dans la cour de la Maison des Associations où les attendait l’équipe très affairée de l’Association Saint Carrad’Heuc et son bras armé, le Comité des Foires.

La montagne de frites s’éroda rapidement tandis que saucisses, merguez et autres andouillettes disparaissaient dans les estomacs qui n’attendaient que ça. Et n’oublions pas les dames de l’Association qui avait concocté toutes sortes de délicieux gâteaux qui ont eu beaucoup de succès.

Une bien sympathique journée qui a tenu ses promesses et qui, à l’évidence, et à refaire l’année prochaine

Bravo et merci à Saint Carrad’Heuc et au Comité des Foires ainsi qu’à tous leurs bénévoles pour cette réalisation.

Il y a même quelques images animées : cliquez sur le lien et augmentez le son !

https://youtu.be/LtZGvScfeHM

Un début d'août sous le signe de la culture

Vous avez 10 jours, 10 jours pour affiner votre sensibilité à l'art et, en particulier, à l'art pictural.

Alors venez voir les Arts en Donziais que nous proposent l'Office du Tourisme et son président Bernard Chardon.

Vous ne serez pas déçus.

Un paradoxe Donziais

En se promenant dans Donzy, on ne peut qu’être surpris de voir le camping totalement vide de touristes campeurs. 

Pourtant situé à quelques 50 m d’une grande piscine et d’un terrain de Volley, à environ 200 m du centre commercial pour l'essentiel nécessaire à la survie du campeur, bref il y a tout pour être heureux. Et pourtant… personne !

Autant dire qu’à l’Échauguette on s’est posé la question du « pourquoi ». Il est naturellement hors de questions d’envisager une seconde que cela puisse être le résultat d’une volonté délibérée d’éloigner de Donzy de dangereux personnages qui laisseraient traîner des papiers gras et des boîtes de bière, fumeraient du « Haquique » dans les rues en disaant des gros mots !

Alors, que reste-t-il ? 

L’un d’entre nous a alors pensé au cimetière, proche du camping. Par les fortes chaleurs, certains ont peut-être envie de sortir de leurs tombes au cours de la nuit, souvent plus fraîche… Des zombies, en quelque sorte, qui iraient danser dans le camping vide, ce qui, à l’évidence, laisserait des traces de nature à effrayer des visiteurs éventuels.

Pour en avoir le cœur net, on pourrait faire appel à une société de chasseurs de fantômes (il y en a un certain nombre en France) qui viendrait avec du matériel de pointe pour faire des analyses du site.

Bien sûr, il faufrait faire une demande de subvention à la Mairie pour réaliser cette opération. Elle il y aurait naturellement tout intérêt pour pouvoir enfin rentabiliser le camping !!

Rendez-vous avec « Gustave »

Le 11 juillet dernier, nous étions conviés à la bibliothèque de Donzy pour rencontrer Xavier Bezard, auteur d’une d’un roman mettant en scène Gustave Caillebotte, peintre et mécènes de la fin du XIXe siècle.

Longtemps oublié, Caillebotte a été récemment redécouvert. Il est aujourd’hui considéré comme un grand artiste. À l’époque, et au cours des premières années qui ont suivi sa disparition, on n’a pas su comment le classer exactement. Il est en fait à la charnière du classique et de l’impressionnisme d’où la difficulté de le ranger dans une catégorie bien précise.

Xavier Bezard nous le présente sous une forme romancée. Son héros est un photographe contemporain des frères Lumière qui se découvre un véritable amour pour Gustave en même temps qu’il est fasciné par les toiles du peintre. Le roman tourne autour de cette recherche du sens qui ne se dévoilera que si l’on trouve un accès à l'énigme de cet homme fortuné, amateur d'art, de voile et d'orchidées, mais mystérieux et secret.

Après des études aux Arts Décoratifs de Paris, Xavier Bezard a exercé le métier de scénographe pendant quelques années. Il enseigne aujourd’hui les arts appliqués en Bourgogne. L'écriture s'ajoute désormais à son goût pour la peinture et le cinéma.

Demain, c'est Cinéma

De quoi passer une bonne soirée
Pensez-y

Brocante semi-nocturne du 22 juillet

Le 11 juillet dernier, nous étions conviés à la bibliothèque de Donzy pour rencontrer Xavier Bezard, auteur d’une d’un roman mettant en scène Gustave Caillebotte, peintre et mécènes de la fin du XIXe siècle.

Longtemps oublié, Caillebotte a été récemment redécouvert. Il est aujourd’hui considéré comme un grand artiste. À l’époque, et au cours des premières années qui ont suivi sa disparition, on n’a pas su comment le classer exactement. Il est en fait à la charnière du classique et de l’impressionnisme d’où la difficulté de le ranger dans une catégorie bien précise.

Xavier Bezard nous le présente sous une forme romancée. Son héros est un photographe contemporain des frères Lumière qui se découvre un véritable amour pour Gustave en même temps qu’il est fasciné par les toiles du peintre. Le roman tourne autour de cette recherche du sens qui ne se dévoilera que si l’on trouve un accès à l'énigme de cet homme fortuné, amateur d'art, de voile et d'orchidées, mais mystérieux et secret.

Après des études aux Arts Décoratifs de Paris, Xavier Bezard a exercé le métier de scénographe pendant quelques années. Il enseigne aujourd’hui les arts appliqués en Bourgogne. L'écriture s'ajoute désormais à son goût pour la peinture et le cinéma.

Une folle journée bien folle !

Folle et chaude journée en Donziais, très fréquentée au fil des heures.

A 14 heures, pour sa première prestation, le groupe « Sirop d’la rue » avait un public déjà prêt à la fête, mais réfugié à l’ombre, tout en haut des marches, à l’entrée de l’église et à droite, à l’abri du mur du Grand Monarque, tandis qu’au centre, des spectateurs courageux offraient un parterre fleuri de parapluies colorés.

Au fil des heures, l’affluence a rapidement grandi et l’ambiance s’est installée.

Tandis que Michel, au mépris de la canicule, surveillait ses deux cochons à la broche, divers jeux, concerts et spectacles désopilants attiraient la foule.

Autour des tables, des jeunes artistes en herbe, bien entourés par les conseils des animateurs, maniaient la pâte à modeler, le pinceau ou s’évertuaient à de savants pliages.

Le comptoir des rafraichissements était fréquenté en permanence.

Deux spectacles, particulièrement déjantés, l’un avec des cavaliers burlesques – The Horsemen- et l’autre avec des quincailliers bricoleurs – La Quincaillerie Parpassanton - qui auraient mérité la médaille d’or des inventions humoristiques du concours Lépine, ont réjoui la foule.

La Lyre donziaise, pour sa part, a donné une prestation très applaudie ainsi qu’un spectacle construit dans le style opérette par le groupe du « Piano écarlate ».

Jusque tard dans la journée, dans la saine fraîcheur du soir, un grand nombre de convives s’est régalé des cochons grillés à point jusqu’aux derniers os, et ont terminé joyeusement en musique avec le « Colméry Blues Band »

Et pour celles et ceux plus ou moins harassés par cette rude journée de chaleur, un stand de relaxation et de massage installé par le Grand Monarque, a apporté un peu de détente aux passants qui le souhaitaient. 

Félicitations à tous les organisateurs et animateurs de Loisirs Amitiés en Donziais qui contribué au succès de cette neuvième Folle Journée.

Karl et Marie Hélène THILL

Talentueux, flamboyant, drôle, romantique, délicieux… c’est tout cela la folle journée.

Chaque année le LAD organise et partage avec de plus en plus de spectateurs des moments agréables et festifs. Cette année, une fois encore, la qualité et la quantité furent au rendez vous

Tous furent enchantés. 

Il y en a eu pour tous les âges grâce aux différents artistes et aux bénévoles qui offrent aux enfants des multiples d’ateliers.

Comme toujours on a apprécié le délicieux cochon grillé. Mention très spéciale pour Michel qui veille auprès des broches pendant toute la journée !

Les spectateurs ont été nombreux et sont restés très tard pour danser sur les derniers rythmes endiablés.

La Folle Journée 2015 est morte, vive la Folle Journée 2016 !

Marie-France BORDET

Et pour ceux qui en veulent plus, il suffit de cliquer sur "PLUS D'INFOS" ci-dessous; Il y a plein d'autres photos

Fidélité à la Résistance et aux victimes de la Libération

Ce dernier dimanche de juin, comme chaque année, les anciens combattants, résistants et familles des victimes civiles de la bataille de la région de Donzy ont commémoré cette dure page de notre histoire locale et régionale.

Sous un soleil accablant, le cortège, mené par les drapeaux des anciens combattants et la Lyre donziaise suivi des élus, s’est ensuite regroupé au cimetière devant le monument aux Martyrs de la Libération.

Après le dépôt de gerbes et les prises de parole du Président de l’ANACR et du Maire de Donzy, la cérémonie s’est achevée par le « Chant des Partisans » interprété par la Lyre donziaise, les personnalités présentes se sont retrouvées en Mairie pour se rafraichir autour du verre de l’amitié.

K. THILL

L’Échauguette tient à remercier vivement Karrl et Marie-Hélène THILL pour leurs nombreuses contributions au Blog, toujours bienvenues