dimanche 7 décembre 2014

Cinéma à Donzy

Il y aura, comme d'habitude, 2 films à l'affiche la semaine prochaine

Avant de les présenter succinctement, nous signalons en préalable avoir reçu plusieurs messages indiquant que le site de la Mairie publiait des horaires erronés pour les séances du cinéma itinérant. l’Échauguette s'en fait naturellement l'écho afin que le site officiel de la Mairie diffuse des information correctes à l'avenir. (pour mémoire, 20 heures et non pas 20h30 comme indiqué).
Déjà, la dernière fois, certaines personnes ont raté la première partie du film à cause d'une erreur d'horaire. Merci d'avance.

En cliquant ci-dessous sur PLUS D'INFOS, on trouvera la présentation des deux films présentés le 11 décembre prochain à la Salle des fêtes « la légende de Manolo » et « Bouboule »

A 18h00: La Légende de Manolo

Au Mexique, on aime bien les morts et les esprits. Chaque année, à l’occasion de la Fête des Morts, ces messieurs/dames les morts passent d’un monde à l’autre et viennent faire un tour en ville pour voir notamment comment cela se passe dans les bistrots. A San Angel, un village au milieu de nulle part, Manolo, un jeune amoureux va en voir de toutes les couleurs à cause de cette bande de « blousons noirs ». Il est en effet mis au défi par les « dieux » de surmonter tout un tas d’épreuves au-delà des mondes s’il veut conquérir le cœur de sa bien-aimée Maria.

Cela dit, dans l’ensemble, les critiques sont élogieuses. Pour les visages des dieux des morts, l’équipe du film s’est directement inspirée des « calaveras » mexicaines. Ces têtes de morts décorées de fleurs et très colorées font partie de la tradition mexicaine de la fête des morts.


  • On pourrait comparer la Légende de Manolo à celle d'Orphée et Eurydice. L'un comme l'autre racontent un voyage à travers les mondes de l’au-delà pour sauver leur amour. Orphée a hérité de sa maman un formidable talent de musicien et joue de la lyre divinement. Au début, les filles ne l’intéressent pas, mais un jour il rencontre Eurydice et craque pour elle. Le jour des noces, elle est mordue par un serpent, meurt, et se retrouve aux enfers. Le patron, Hadès, a une détestable réputation et fait peur à tout le monde. Mais Orphée décide de passer outre et d’aller lui demander de libérer Eurydice. Il arrive aux enfers en jouant de la lyre, ce qui calme tout le monde, même Hadès et sa femme Perséphone. Bref, il est autorisé à repartir avec Eurydice, à la condition expresse de ne jamais la regarder jusqu’à son retour dans le royaume des vivants. Au début, tout va bien. Mais ne voilà-t-il pas qu’en voyant le jour au loin, cet abruti d’amoureux ne résiste pas à l’envie de regarder sa bien-aimée qui est aussitôt replongée dans les enfers. Il n’obtiendra pas sa libération et ira sur une île déserte chanter sa peine : « j’ai perdu mon Eurydice… » Triste, isn’t it ?


A 20h : Bouboule


Bouboule, c’est ainsi qu’on appelle Kevin, 12 ans, 100 kilos et pas vraiment un avenir. Il s’empiffre de frites, de viennoiseries et de petits pots de crème et n’attend que sa crise cardiaque. 
En voyant l’affiche, on se dit tout naturellement que l’on va passer une gentille soirée avec une petite comédie familiale bien rigolote. Eh bien, pas du tout : ni moqueries, ni blagues, pas de gags ni de situations loufoques ou attendues. C'est juste le simple portrait de Kevin, sa personnalité, ses peurs et ses envies, ses obsessions qui sont au cœur de cette histoire touchante et étonnamment juste et sincère ! Sa rencontre avec un homme et son chien et les expériences qu’ils vont vivre ensemble vont petit à petit le transformer et le faire sortir d’une sorte d’impuissance dépressive. Il semble bien que ce film ait une dimension quelque peu autobiographique tant le réalisateur s’est investi personnellement et c’est sans doute l’une des raisons qui font que ce film sonne juste et authentique.

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