lundi 19 octobre 2015

Conseil Municipal du 29 septembre dernier.

En attendant le compte rendu officiel de ce Conseil, nous indiquons d'ores et déjà les deux sujets qui ont tout particulièrement retenu notre attention : la recherche d’économies d’énergie et la lutte contre le vandalisme.

En cliquant ci-dessous, sur PLUS D'INFOS, on trouvera quelques indications sur ces deux questions.


1 / Le Maire de DONZY a pris la décision de couper l’éclairage public la nuit, de 11 heures du soir à 5 heures du matin. L'économie ainsi réalisée serait entre 8 et 10 000 € par an, ce qui n’est pas négligeable, bien entendu. 
Cette question concerne l’ensemble des Donziais. Diverses remarques nous sont remontées sur ce choix de 11 heures le soir, heure à laquelle les Donziais peuvent être amenés à être encore hors de chez eux. 
En effet, les diverses fêtes de l'hiver proposées par les associations (fenêtres de l'hiver, galettes des rois, repas à thèmes,...), le cinéma, ..., se terminent souvent vers ces heures là, ce qui obligera les Donziais à rentrer chez eux dans le noir. 

Bien que cette décision semble bonne sur son principe, il paraîtrait souhaitable de consulter la population. 
Pourquoi ne pas demander par exemple aux « quartiers » leur avis sur la question puisque cela relève de leurs prérogatives ?

2 /Le Maire propose aussi de faire réaliser une étude sur la mise en place de caméras à proximité des containers poubelles afin de repérer les voyous s’amusant à vandaliser des équipements publics. 

Mais attention aux libertés publiques. La CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) est très stricte sur la question puisqu’elle impose qu’une personne unique et formée à ce travail ait le droit d’examiner les bandes enregistrées et de procéder ensuite à leur destruction, au bout d’un mois maximum.

Texte de la CNIL : Qui peut consulter les images ?
  • Seules les personnes habilitées par l’autorisation préfectorale, et dans le cadre de leurs fonctions (par exemple : les agents du centre de supervision urbain), peuvent visionner les images enregistrées. Ces personnes doivent être particulièrement formées et sensibilisées aux règles de mise en œuvre d’un système de vidéo protection. 
Cela suppose donc que ces enregistrements soient examinés par un professionnel formé, comme le souhaite à juste titre la CNIL, soit des coûts supplémentaires de personnel. Il serait naturellement inacceptable que n’importe qui puisse, à son gré, examiner ces enregistrements.

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