Mais qui était donc Saint-Eloi ?

« Le bon saint Éloi » est né à Chaptelat dans le Limousin en 588 environ. 

Gallo-romain d’origine, il appartenait à une famille de paysans aisés. Il quitta assez rapidement la propriété familiale et devint orfèvre, métier dans lequel il fit des merveilles. En outre, sa scrupuleuse honnêteté le fit remarquer par Clotaire II qui en fit son « monétaire », disons plutôt son grand argentier. Après quoi, il devint trésorier de Dagobert 1er et, surtout, son confident. 

À la mort de Dagobert, il veut retourner à la vie religieuse et est élu évêque de Noyon en 641.

C’est son habilité comme orfèvre qui le fait choisir comme saint patron par les orfèvres eux-mêmes, et par extension, des forgerons, métallurgistes, quincailliers, serruriers, protecteur des chevaux et, à ce titre, des cultivateurs, charretiers, mécaniciens et garagistes, bref par tous ceux qui travaillent les métaux.

C'est ainsi que notre bon Saint devint également le saint protecteur des mécaniciens des Armées. Il est en effet à la fois le patron des mécaniciens de l’Armée de l’Air et le patron du matériel dans l’Armée de Terre.

Disons-le carrément, avec toutes ces casquettes,notre bon Saint es un cumulard...

Mais lui, au moins, n'a pas mis les finances de l'état à l'envers quand il était le grand argentier du bon roi Dagobert ! C'était le bon temps !

Et on continue à le fêter chaque année, à DONZY  comme ailleurs.

La Confrérie de Saint Éloi à organisé sa manifestation samedi 29 novembre dernier avec une cérémonie religieuse à Perroy et le vin chaud et les « rôties » à la Salle des fêtes de DONZY.

Anne-Marie COIGNET a dressé le bilan de l'année et souhaite que des volontaires se manifestent pour la relève nécessaire de l'équipe dirigeante de la Confrérie.

Comme il se doit, la municipalité était bien représentée.

Si la Lyre Donziaize avait été de la fête, on aurait peut-être même pu entendre chanter la chanson des « Trois orfèvres à la Saint Éloi… »