jeudi 25 février 2016

La Chronique de l'Expat.

Notre Expat. nous parle de la diaspora donziaise...

On entend encore, de plus en plus rarement, et c'est heureux, des personnes déclarer : « on n'est plus chez nous ». Stupéfiant ! Il semble que, dans l'esprit de ces personnes, Donzy devrait rester une sorte de bunker nous protégeant de la mondialisation, jugée responsable de tous nos maux !
Mais ces mêmes personnes achètent sans complexe à la grande surface du coin, à Donzy ou ailleurs, des petits gants de laine ou des petites écharpes et autres colifichets pour leurs enfants et petits-enfants. Se préoccupent-t-elles alors de savoir si ces produits n'ont pas été fabriqués par des enfants de 8 ou 10 ans dans un pays improbable et dont les conditions de vie relèvent de l'esclavage ?

C'est pourquoi, à l’Échauguette, nous sommes particulièrement heureux de publier cette nouvelle chronique de notre Expat. qui se veut un clin d'œil à tous les Donziais qui ont su partir aux quatre coins du monde en gardant dans leur cœur « un peu du clocher de St Carrad'heuc ».

Vous trouverez cette chronique en cliquant ci-dessous sur « suite de l'article ».
Ce ne sont que 10 lignes, mais à chaque fois elles me font rêver ; je parle du petit plaisir que l’Échauguette se donne en relevant la répartition de la diaspora donzyaise.

Cela me fait rêver, parce que ces pays sont si loin de mon petit Liré personnel (Merci Joachim du Bellay), et qu’il y en a quelques-uns que je n’ai pas encore vus –je devrais dire vécus, parce que pour bien comprendre et assimiler une culture étrangère il faut la vivre, pas juste la voir. Prendre le temps, pas seulement des photos ou, pire, des "selfies".

Cette chronique aujourd’hui se veut un clin d’œil à mes confrères expatriés aussi, qui gardent au fond d’eux même un peu du clocher de St Carad’heuc, et portent les 3 pommes de pin à travers le monde.

Mon premier clin d’œil ira aux Donzio-syriens. Je suis triste à chaque nouvelle qui arrive de ce splendide pays, qui possède des attaches avec Donzy, un des barons donzyais ayant choisi d’aller y mourir pendant les croisades. Lorsque j’ai eu la chance de visiter le Krak des Chevaliers, j’avais la tête imprégnée de ce lien si inattendu. Respect, compassion pour vous, et vœux que tout se passe le moins mal possible.

Mon deuxième clin d’œil ira aux Donzio-américains. Rappelez-vous que les élections présidentielles en France, c’est aussi drôle que le match Trump-Hillary, mais dans un autre registre! Et que les élections municipales quand mon pote Joël était candidat, c’était pas mal sympa aussi.

Mon troisième clin d’œil ira aux Donzio-polynésiens. Ce sera un clin d’œil de jalousie, parce que quand il fait – 27 (sans le vent!!) au Canada et que la radio annonce que ça va se réchauffer à seulement – 20, on a une forte envie de cocotiers et de lagons bleus!

Mon quatrième ira aux Donzio-espagnols. De mon temps (je radote, je sais) le principal souvenir qu’on ramenait d’Espagne n’étaient pas des castagnettes, mais des cigarettes ou du pastis. Qu’est-ce que l’on rapporte, maintenant, à part les coups de soleil???

Mon cinquième clin d’œil pour les Donzio-belges une fois… La télé, grâce à TV5 monde, me fait découvrir votre pays, que je ne connais que par le ring de Bruxelles (le périphérique local), et ce n’est pas un bon souvenir; mais il y a des similitudes entre votre pays d’adoption et le mien, la dualité linguistique. Éternel sujet de chicanes… 

Mon sixième clin d’œil pour les Donzio-hong-kongais…Que ça sonne mal! Est-il vrai qu’à Hong Kong, il y a des tours d’habitation qui pourraient contenir tout Donzy, y compris la Petite et la Grande Brosse, mais pas de jonquilles???

Mon septième, pour mes amis Donzio-ukrainiens. Vous êtes dans un bien beau pays, que j’ai beaucoup apprécié lors de mes séjours à Lviv, Kiev, et Simferopol. Et j’ai toujours en tête l’accueil extraordinaire de gens bien plus pauvres que moi, et qui tenaient tant à partager! Je leur faisais plaisir, parce que je m’intéressais à eux. Des souvenirs splendides aussi de virées en taxi collectif, noyés dans la fumée nauséabonde des cigarettes locales…

Mon huitième clin d’œil, pour les Donzio-guadeloupéens. C’est un message personnel : je manque d’un bon vrai rhum agricole, qui vaut presque autant à mes yeux que l’élixir sortant de l’alambic de Mr Joux…

Mon neuvième et avant dernier clin d’œil aux Donzio-allemands. C’est grâce à un camp scout en Allemagne que je me suis éveillé au voyage. L’Allemagne, et spécialement la vallée de la Moselle, restent marquées dans ma tête….et le pain noir-margarine aussi ; heureusement, en rentrant en France on retrouvait le beurre et le pain craquant!

Je garde mon dernier clin d’œil à mes chums et leurs blondes qui se sont établis dans les quelques arpents de neige. Tabarnouche fa frette en mautadit c’t’hiver! Le réchauffement climatique….!!!!

Heureusement, pour se réchauffer, à part le caribou **, on a : GO! HABS!GO! (sans trop d’espoir, on va rater les éliminatoires de la coupe Stanley(1) cette année…)

** caribou : mélange de vodka et vin rouge… ( avec modération!) la recette originale était sang de caribou+ alcool pur…

(1) C’est du Hockey sur glace (note de l’Echauguette)

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