mardi 2 août 2016

De la subtilité des parfums

C’était il y a quelques jours à Donzy

Les barbecues étaient de sortie. Les saucisses grillaient. Les bulles embuaient les coupes et les flûtes, les glaçons teintaient au fond des verres à whisky, bref une belle soirée d’été qui promettait d’être conviviale et détendue.
Le soleil s’apprêtait à prendre un repos bien mérité afin de laisser discrètement d’éventuelles idylles se nouer dans cette ambiance quasi poétique.

On était heureux à DONZY ce soir-là.
Couverture d'une édition allemande,
avec un tableau d'
Élisabeth Vigée Le Brun,
représentant sa fille en baigneuse

Soudain, sans aucuns signes avant-coureurs, l’horreur olfactive déferle d’un seul coup. Qu’était-ce ?
Après consultation d’un spécialiste de tous les parfums d’Arabie, on a conclu qu’il s’agissait apparemment d’un subtil mélange de lisier, d’excréments divers de poules, coqs et canards, fumier de cheval, etc.

Il a fallu rentrer les barbecues et faire griller les saucisses sur le gaz.
Les idylles se sont défaites avant d’avoir commencées. Bref, l’horreur !
Certains se sont même demandé s’il ne s’agissait pas d’une nouvelle forme d’attentats et, d’après nos informations, une ou plusieurs plaintes auraient été déposées. Qu'en est-il exactement ?





Intéressant problème juridique au demeurant : il n’est pas évident qu’une telle plainte soit recevable dans la mesure où il n’y a pas faute délibérée de la part de l’auteur de cet épandage.
En revanche, comme on sait de qui il s’agit, pourquoi ne lui demanderait-on pas de « payer le coup » à tout le monde pour se faire pardonner les excès de son enthousiasme agricole

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