lundi 29 septembre 2014

Romain Bouteille : ah, la belle époque...

…où l’on n’hésitait pas à dire ce qu’on pensait réellement... 

 



Les biens pensants de tous poils (de droite et de gauche confondus – ce sont d’ailleurs les mêmes) ne tenaient pas insolemment le haut du pavé, la presse, la télévision et leurs commanditaires distillaient moins la peur et ne faisaient pas nécessairement la pluie et le beau temps, quelques cuistres autoproclamés « autorités » ne prétendaient pas dicter aux gens leur façon de penser…





Hier dimanche, nous avons fait un plongeon rafraichissant dans le passé ! L’esprit du Café de la Gare a soufflé un moment à Suilly la Tour avec Romain Bouteille et son Rire du Yéoman. Bourré de clés et d’allusions à l’actualité d’hier et aujourd’hui, s’adressant à l’intelligence et à la sensibilité, ne visant pas au-dessous de la ceinture (et je ne pense pas seulement à Bigard), ce texte anarcho-surréaliste distille du bonheur…





On se prend à rêver de ce que raconteraient aujourd'hui un Coluche (qui nous manque tellement), JeanYanne (pour remettre les idées en place à propos du permis de conduire), et tous les autres qui nous ont aidé à rester libres dans nos têtes à une époque où ça commençait à devenir difficile…

En 1963 un petit film était sorti avec une critique dans l’ensemble assez médiocre : les Tontons Flingueurs ! Il annonçait cette période… et il est devenu un film culte ! 
Soyons sincères, il y a bon nombre de gens actuellement en vue à propos desquels on a souvent envie de dire comme Raoul Volfoni (Bernard Blier) : « Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère… au terminus des prétentieux… »


Pourquoi l’Échauguette ne s'offrirait-elle pas aussi 
son petit billet d'humeur ?
Serge R.

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