Une visiteuse de Montréal est venue en visite à DONZY du Québec. Avant de repartir, elle nous a laissé ce très sympathique témoignage que nous publions avec joie.
Pour ce que j'en sais Donzy existe peut-être seulement dans un univers parallèle. Comment expliquer sinon que l'endroit donne immédiatement envie d'y déménager, d'acheter un lopin de terre et de commencer à produire le meilleur vin du monde ?
Pour lire l'ensemble de son témoignage, cliquez ci-dessous
Gabrielle ANCTIL |
Une fois reposée et douchée, je suis partie à l'exploration. De quoi peut bien avoir l'air un village français? On remarque rapidement les attraits locaux: un magnifique moulin, une mairie pittoresque, des gens sympathiques. Les bâtiments en pierre grise et les rues étroites me charment, moi qui suis habituée aux rues larges bondées de voitures et aux maisons en préfabriqué du village de mes grands-parents.
J'essaie de m'imaginer vivre ici pour toujours. L'idée est tentante! Comment être malheureux dans un pays où l'apéro au Kir est toujours délicieux, où le soleil est enivrant et où les cerfs nous saluent au détour d'un sentier? Sans oublier la bouffe, la délicieuse bouffe qui donne envie de manger encore même si on n'a plus faim.
Mais d'autres cieux m'appellent et je dois retourner de l'autre côté de l'océan. Mais en fait, comme on dit par chez nous: « c'est pas pire ici, le monde est vraiment fin», j'espère revenir faire un tour un moment donné…
Il est particulièrement agréable dé lire une page d'une telle fraîcheur de ton, d'une telle joie de vivre et d'un optimisme à toute épreuve de la part de quelqu'un qui débarque du fond des Amériques et qui ne connaissait pas la France !
Cela tranche tellement sur le ton pessimiste, larmoyant, de tous ces Cassandre qui expliquent à longueur de pages dans les journaux et à la télévision que la France est foutue et n'a plus d'avenir que j'ai eu envie de l'écrire.
SR
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