À propos de la déchéance de nationalité et autre fantaisies du même ordre, nous avons eu envie de mettre notre grain de sel pour celles et ceux que cela pourrait intéresser.
En cliquant ci-dessous sur « SUITE DE L’ARTICLE » vous trouverez quelques considérations sur la question.
Il paraît qu’il faudrait s’intéresser à la déchéance de nationalité ! Difficile ! Nos « élites » se battent entre elles. Ce n’est pas nouveau mais cette fois-ci c’est à l’intérieur des formations politiques que l’on se déchire. Notons en passant que notre député est farouchement contre. Mais d’autres, de la même formation politique, sont pour, etc. C’est d’ailleurs tout pareil avec l’opposition !
Que ce soit un coup politique, c’est évident. Mais, de là à trouver une majorité des trois cinquièmes au congrès réuni spécialement à Versailles pour changer la constitution, ce n’est pas gagné. En effet, la constitution stipule :
« Les révisions initiées par le président de la République peuvent être approuvées par référendum ou par la majorité des 3/5e des suffrages exprimés des deux chambres du Parlement réunies en Congrès ».
Enfin, cerise sur le gâteau, la quasi-totalité des professionnels constate que le fait d’inscrire cette disposition dans la constitution n’est aucunement nécessaire et que de surcroît cela ne faciliterait en rien l’efficacité de la chasse aux terroristes. Nous sommes donc bien dans le cas d’une manœuvre politicienne. On en a l’habitude.
Sur le plan idéologique, cette affaire est reliée au vieux débat sur le droit du sol et le droit du sang. Actuellement, c’est le droit du sol qui règne. Mais, en présence de flux migratoires instables que nous connaissons actuellement, le droit du sol tel que nous le pratiquons en France aujourd’hui n’est plus adapté aux réalités démographiques.
Tout cela est à revoir si possible avec un œil neuf et sans parti pris… Mission impossible ?
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