mercredi 6 avril 2016

30 ans : un bel anniversaire

C'était le 19 mars 2016
LACIM avait 30 ans et toujours en pleine forme


LACIM, une association caritative qui fait un travail considérable avec des bénévoles qui ne comptent ni leur peine ni leur temps.
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Cette année, c’est l’anniversaire de 30 ans d’efforts, de réussite et parfois de peines, mais toujours d'enthousiasme

C’est ce que nous a expliqué Janine Thibault, la porte-parole du groupe, qui a présenté un bilan des activités depuis la naissance avant de souhaiter à tous un bon appétit et une bonne soirée.

Pour bien comprendre ce que fait LACIM ainsi que les grandes lignes de ce qui a été réalisé depuis 30 ans, il vous suffit de lire le petit discours de Janine Thibault. Cliquezdonc ci-dessous sur « SUITE DE L'ARTICLE »

Et mercis à Michel TOLLERON pour ses photos et les quelques indications qu'il a pu nous donner. Afin de ne pas surcharger l'article, nous nous sommes permis de faire un petit montage avec les photos





Il y a trente ans, un soir de décembre 1985 à Suilly, 
Louis Alésina réunissait quelques connaissances et amis. 
Une amie de sa maman - à LACIM c'est souvent une histoire d'amis — 
Voulait nous parler d'une association dont elle et son mari faisaient partie. 
L'exposé, les diapos et la passion de ce couple ont si bien agit 
Qu'en fin de soirée nous étions jumelés avec un village du Mali. 

Avec LACIM la dimension humaine et la confiance sont des priorités. 
Un groupe d'ici soutient financièrement un village ou une communauté 
Pour qu'ils prennent en main leur propre développement dans la durée. 
Il s’agit le plus souvent de projets d'accès à l'eau, à l' éducation ou à la santé 
Qui prennent corps par courriers et photos échangés, 
Et avec l'aide d'un permanent local qui, par LACIM, est rétribué. 

A Boni au Mali c'est à des surcreusement de puits qu'ont contribué nos cotisations, 

Ainsi qu'a l'achat de fournitures scolaires pour les écoles de Douentza et de sa région. 
A Suilly il y a trente ans. c'est Vovonne la boulangère, bien connue dans tout le canton 
Qui, pendant ses tournées en deux chevaux, par tout temps et en toutes saisons 
Promenait la petite boîte en carton 

Dans laquelle chacun pouvait déposer ses dons. 

L'autonomie des villageois étant pour LACIM le but recherché, 
Les jumelages durent en moyenne une dizaine d'années. 
En 1995 c'est avec Mahilambadi dans le Tamil Nadu que des liens se sont noués. 
Les femmes veuves subissant encore plus l'injustice de la pauvreté, 
De leurs enfants elles ne peuvent plus assurer la scolarité. 
Objectif de notre groupe : que le salaire de quelques professeurs soit assuré. 

Dans le sud de l'Inde, nous avons également soutenu un village Adivasi, 
Une population vivant encore de chasse et de cueillette de fruits. 
Mais des principes de transparence de LACIM, les responsables 14kéaà ont fait fi. 
L'aide française va s'interrompre en juin après les délais impartis. 

Cet épisode illustre bien que ce sont encore les populations qui pâtissent 
Mais LACIM veille et ne veut pas renier son éthique. 

C'est Pharpu, un village du Népal que nous soutenons actuellement. 
A 2000 mètres d'altitude, ce sont de minuscules terrasses que cultivent les paysans. 
Là-bas, pour faire la soudure, les récoltes de riz et de blés n'étaient pas suffisantes. 
L'argent envoyé a servi au renouvellement des semences donc à de meilleurs rendements. 

Depuis, c'est la réparations des dégâts du tremblement de terre qui est devenus urgente,
Parce que pour personne, vivre sous des tentes ne doit durer longtemps. 

En Haîti, l'argent envoyé a servi à l'achat de porcs distribués dans des communautés. 
L'élevage des porcelets, même à partir des maigres ressources locales récoltées, 
Permet, lors de la vente, la constitution d'un petit pécule plus qu'apprécié. 

Aux dernières nouvelles, la reprise de cette tradition montre son efficacité. 
Et pour LACIM, c'est un bel exemple pour démontrer sa volonté 
Qu'il revient aux villageois de décider de la vie qu'ils doivent mener. 

Mais ! me direz vous, pour soutenir ces projets il y a la question des sous !! 
Ben oui, parlons-en ! parce que dans l'affaire vous y êtes pour beaucoup. 
(pour le point financier j'arrête le semblant de rime parce que vous entendez comme moi que lyrisme et sous ça ne rime pas beaucoup...) 

Donc en moyenne et suivant les événements dans les pays, c'est 1000 à 1500 euros que nous envoyons chaque année à chacun des jumeaux. Il seront au nombre de deux à partir de juin, Pharpu au Népal, et un ensemble de fraternités en Hati. 

Pour réunir cette somme nous avons deux sources de revenus :
les cotisations des adhérents, donc là je me permets de rappeler que 66/100 des dons sont déductibles des impôts puisque LACIM est reconnue association d'utilité publique. Par exemple un don de 100 euros permet de déduire 66 euros de ses impôts, LACIM délivrant un reçu fiscal.

Et je me permets de rappeler aussi qu'être adhérent à notre groupe local, qui dépend de l'association nationale, n’entraîne pas de réunion ou d'assemblée générale rébarbative. Mais je souligne que les quelques rencontres que nous avons sont plutôt fort conviviales et sympathiques et qu'en trente ans il n'y a eu aucune prise de bec mais au contraire des liens d'amitié renforcés. 

Donc les cotisations d'une part (1000 euros) et les bénéfices de ce repas d'autre part.. Et nous savons que les bénéfices du repas (par exemple 1400 euros l'an passé) sont dus au fait que nous cuisinons le repas nous-mêmes et que beaucoup d'entre vous apportent également un plat. Côté animation, et quelle animation, nos amis musiciens et danseurs assurent la partie gracieusement et tous ces cadeaux d'amitié et de soutien n'ont justement pas de prix !

Chers amis de LACIM, voilà trente ans nous étions plus jeunes c'est la réalité :
Avec enthousiasme dans ces jumelages nous nous sommes engagés. 
Au bout de 20 ans nous étions un peu essoufflés 
Mais la visite à notre jumeau en Inde nous a relancé. 

Aujourd'hui nous mesurons ce que notre modeste soutient a permis de réaliser 
Et surtout qu'il a permis à des personnes de rester vivre dans leur contrée. 
Cet engagement a élargit nos horizons et fait réviser bien des clichés. 
C'est notre part du colibri et c'est tous ensemble que nous l'avons fait. 
Alors vraiment de tout cœur et de notre part à chacun 
Soyez infiniment remerciés. 

Bon appétit et bonne soirée. 
















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