Ambiance estivale dans une grande surface
Germaine Michu : « Bonjour Albert »
Albert Ragonnaud : « Bonjour, Germaine,
Germaine Michu : « Vous savez, je suis bien contente de vous voir ; il m’est arrivé une histoire … vous n’y croirez pas »
Albert Ragonnaud : «Dites, dites, je suis impatient»
Germaine Michu : «Ce matin, j’étais à Cosne pour ma séance de massage, comme chaque mercredi…»
Albert Ragonnaud : «Ne me dites pas qu’on vous a proposé de vous faire des choses !»
Germaine Michu : «Mais non, ne dites pas de bêtises, mais après, je suis allé dans ma grande surface pour mes courses de la semaine»
Albert Ragonnaud (regardant l’heure) : «Je suis abasourdi»
Germaine Michu : «Ne vous moquez pas de moi, j’y arrive»
Albert Ragonnaud : «Allez-y, on plaisante»
Germaine Michu : «Je rentre dans le magasin, on meurt de chaud, tous les rayons frais sont vides : viande, poisson, crèmerie… et les gens continuent d’entrer et de sortir avec des drôles de têtes. Comme il n’y a pas de clim, les bacs du frais avaient du mal à réfrigérer et tous les machins qui font le froid se sont mis en court-circuit ou je sais pas quoi et tout le système s’est mis en rideau
Albert Ragonnaud : «Ils zont pas fermé le magasin ?»
Germaine Michu : « Ben non »
Albert Ragonnaud : «Vous pouviez pas en profiter pour récupérer des produits devenus invendables ?
Germaine Michu : «Vous n’y pensez pas, c’est pas mon genre, mais j’ai eu l’impression que certains ne s’en privaient pas ! » Bon, allez, Albert, je vous ai assez embêté avec mes histoires. On se verra demain »
Albert Ragonnaud : « A demain, Germaine, mais y a qu’à vous qu’arrivent ce genre d’aventures. Tiens, je vais aller raconter
ça à mes copains chez Didier »
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